23 février 1961
Le premier ministre du Canada, John Diefenbaker
, et son ministre des Finances, Donald Fleming, proposent aux provinces de nouvelles méthodes de calcul pour les impôts et la péréquation. Au terme de la conférence, le premier ministre du Québec, Jean Lesage
, exprime son insatisfaction.
Le 28 février, le premier ministre Lesage déclarera que le Québec n'obtient rien des propositions fédérales et que son gouvernement est prêt à prendre entièrement à sa charge les programmes conjoints fédéraux-provinciaux, à condition qu'Ottawa lui accorde de nouvelles sources de revenus. Selon Lesage : «les nouvelles offres fédérales n'apportent rien à Québec. En effet notre impôt sur les particuliers est actuellement à un peu plus de 16 % du taux présent du fédéral. De ce point de vue, l'offre d'un partage à 16 % n'apporte rien du tout à notre province.»
En référence: Le Devoir, 23 février 1961, p.2-3, 24 février 1961, p.1.
En complément: Dale C. Thomson, Jean Lesage et la Révolution tranquille, Saint-Laurent, Trécarré, 1984, 615 pages. Robert Comeau (sous la direction de), Jean Lesage et l'éveil d'une nation : les débuts de la révolution tranquille, Coll. «Les leaders politiques du Québec contemporain», Sillery, Presses de l'Université du Québec, 1989, 367 pages. Fernand Harvey et Peter Southam, Chronologie du Québec (1940-1971), Québec, Institut supérieur des sciences humaines, no 4, janvier 1972, p.58. Susan Mann Trofimenkoff, Vision nationales : une histoire du Québec, Saint-Laurent, Trécarré, 1986, 400-422. Paul-André Linteau, René Durocher, Jean-Claude Robert, François Ricard, Histoire du Québec contemporain : le Québec depuis 1930, Montréal, Boréal, 1986, p.464-475.