Jean-Louis Gagnon (1913-) Journaliste
Originaire de Québec, il étudie à Montréal et à l’Université d’Ottawa dont il est diplômé. Fondateur de la revue politique et littéraire nationaliste «Vivre», il accède en 1935 à la direction du journal «La voix de l'Est». Après avoir été rédacteur à «L'Événement – Journal» de Québec en 1939, il multiplie les expériences journalistiques au Québec et à l’étranger. Il effectue un passage de trois ans comme rédacteur en chef au «Canada» et à «La Presse» (1958-1961), avant de mettre sur pied le «Nouveau journal» dont l’existence est de courte durée. Au cours des années 1960, il participe aux travaux de la Commission Laurendeau-Dunton sur le bilinguisme et le biculturalisme. Lorsque André Laurendeau décède, en 1968, c’est lui qui y succède au poste de coprésident. Ambassadeur du Canada auprès de l’Unesco à Paris au cours des années 1970, ce fédéraliste écrit ses mémoires en trois tomes - «Apostasies» - entre 1985 et 1990. Sa contribution au journalisme et aux lettres est soulignée en 1994 alors qu’on le fait chevalier de l’Ordre national du Québec.