Maxime Bernier (1963-) Homme politique

Ce diplômé en commerce et en droit originaire de la Beauce fait carrière dans les affaires, plus particulièrement dans le secteur financier. Il occupe entre autres le poste de directeur des relations corporatives et internationales à la Commission des valeurs mobilières du Québec, puis celui de vice-président de la Standard Life du Canada, une importante compagnie d'assurances, de 2003 à 2005. Au début du XXIe siècle, il est également vice-président exécutif de l'Institut économique de Montréal, un organisme qui se consacre à «la promotion de l'approche économique dans l'étude des politiques publiques». Dans la foulée de son père Gilles, un ex-député conservateur et indépendant (1984-1997), il fait à son tour le saut en politique active, se ralliant aux conservateurs de Stephen Harper. En janvier 2006, il ravit facilement la circonscription de Beauce des mains du Parti libéral et fait son entrée à la Chambre des communes. Il se voit d'abord confier un portefeuille à caractère économique, celui de l'Industrie, avant d'être muté aux Affaires étrangères en 2007. Cette nomination survient dans un contexte difficile, l'intervention canadienne en Afghanistan suscitant une certaine grogne au pays, particulièrement au Québec. Sa liaison avec Julie Couillard, une jeune femme qui a eu des relations étroites avec des membres de bandes criminalisées, causera une controverse qui, au printemps 2008, amènera le ministre à démissionner. En 2011, Maxime Bernier accède au poste de ministre d'État aux Petites entreprises.