Gagnon-Tremblay (1940-) Femme politique
Cette native de Plessisville oeuvre comme secrétaire dans le domaine notarial avant d'obtenir un diplôme en droit notarial en 1973 à l'Université de Sherbrooke. Elle pratique à Ascot Corner, en Estrie, où elle occupe également le poste de conseillère municipale de 1979 à 1985. Après avoir milité activement pour le Non au sein du mouvement Canada-Québec et avoir été présidente du Comité du Non de l'Estrie lors de la campagne référendaire de 1980, elle est candidate défaite du Parti libéral du Québec dans Saint-François lors des élections de 1981. Lors d'une nouvelle tentative, en 1985, elle accède au pouvoir avec l'équipe de Robert Bourassa et se voit confier le ministère de la Condition féminine. Réélue en 1985, elle occupe cette fois les postes de ministre des Communautés culturelles et de l'Immigration, avant de détenir brièvement les postes de ministre des Finances -une première pour une femme- et la présidence du Conseil du trésor. Malgré des victoires personnelles en 1994 et 1998, elle doit siéger dans l'opposition. Après avoir été présidente du caucus libéral et chef de l'opposition officielle, elle est de retour au pouvoir à partir de 2003 dans le gouvernement de Jean Charest. Le nouveau premier ministre lui confie plusieurs responsabilités, dont le ministère des Relations internationales, la Francophonie, ainsi que la vice-présidence du Conseil du trésor.