Jean Campeau (1931-) Financier, homme politique
Ce natif de Montréal fait d'abord carrière dans le monde de la finance, comme courtier en valeurs mobilières, avant de devenir président-directeur-général de l'entreprise Canada Flooring, entre 1963 et 1970. Il oeuvre par la suite au sein de la fonction publique québécoise avant d'assumer, de 1980 à 1990, le poste stratégique de président de la Caisse de dépôt et de placement du Québec. Le travail qu'il y accomplit est récompensé par le grade de Grand officier de l'Ordre du Québec qui lui est remis en 1990. Jean Campeau demeure dans l'actualité alors qu'il est pressenti pour co-présider, avec le financier Michel Bélanger, une commission chargée d'examiner l'avenir politique et constitutionnel du Québec à la suite de l'échec de l'accord du lac Meech. Après des consultations qui sont suivies avec intérêt, cette commission dépose son rapport en mars 1991. Ce souverainiste engagé est une des grosses pointures que le chef du Parti québécois, Jacques Parizeau, parvient à recruter en vue des élections de 1994. Élu dans Crémazie, Campeau est d'abord ministre des Finances et du Revenu (1994-1995). C'est lui qui aurait eu la délicate mission de rassurer les milieux financiers advenant une victoire du Oui lors du référendum sur la souveraineté du 30 octobre 1995. Après avoir été brièvement ministre des Transports (1995-1996), il démissionne de ses fonctions ministérielles en janvier 1996 et ne cherchera pas à renouveler son mandat qui se termine en 1998.