Jean Allaire (1930-) Avocat, homme politique
Cet avocat devient une figure politique nationale en janvier 1991 alors qu'il préside le Comité constitutionnel du Parti libéral du Québec (PLQ). Dans la foulée de l'échec de l'accord du lac Meech, ce rapport intitulé « Le Québec libre de ses choix » propose une approche audacieuse, dont des négociations bilatérales Québec-Ottawa, afin que le Québec obtienne plus de pouvoirs et exerce davantage son autorité législative en rapatriant 22 domaines de compétences du fédéral. Le rapport, accepté par le PLQ en mars 1991, prévoit aussi qu'en cas d'incapacité à obtenir une entente constitutionnelle satisfaisante dans les 18 mois il y aurait un référendum sur la souveraineté. La décision du premier ministre Robert Bourassa d'accepter l'accord de Charlottetown amène Jean Allaire à faire campagne, avec d'autres libéraux, contre cette entente lors du référendum du 26 octobre 1992. Il quitte ensuite le PLQ et participe à la création du Groupe Réflexion Québec qui publie le rapport « Un Québec responsable ». En janvier 1994, on le retrouve à la tête d'une nouvelle formation de centre droit, l'Action démocratique du Québec (ADQ). Sa santé l'amène toutefois à renoncer à ses fonctions en mars, ouvrant la voie à la succession de Mario Dumont. Il continue d'appuyer cette formation, mais s'affiche publiquement pour sa fusion avec la Coalition avenir Québec de François Legault lorsque celle-ci devient un parti politique en novembre 2011. Cette fusion se matérialisera au début de 2012.