Bernard Drainville (1963-) Journaliste, homme politique
Ce diplômé en relations internationales de la London School of Economics entre au service de Radio-Canada à la fin des années 1980. Il y couvre l'actualité politique municipale, fédérale et même internationale. Les Québécois le voient ensuite sur une base quotidienne à l'émission « La part des choses » qu'il anime de 2003 à 2006. Nommé chef de bureau à l'Assemblée nationale en 2006, Bernard Drainville cause une surprise en annonçant qu'il se lance en politique, briguant les suffrages pour le Parti québécois d'André Boisclair lors des élections générales de mars 2007. Cette décision suscite un débat sur l'éthique du journaliste qui a interviewé la plupart des grandes figures politiques du Québec au cours des dernières années. Drainville est élu dans la circonscription de Marie-Victorin en 2007, 2008 et 2012. Il entre en 2012 dans le cabinet de la première ministre Pauline Marois comme ministre responsables des Institutions démocratiques et de la Participation citoyenne, en plus de présider un comité sur l'identité. Il pilote le projet de loi 2 qui, à la lumière d'irrégularités dévoilées lors de la Commission Charbonneau, prévoit, entre autres, une baisse importante des plafonds fixés pour les contributions aux partis politiques. Bernard Drainville est également au centre du controversé projet de loi sur la laïcité de l'État et sur l'encadrement des demandes d'accommodements religieux. Celui-ci reste lettre morte, les élections d'avril 2014 se soldant par la défaite du PQ. Réélu à cette occasion, le député de Marie-Victorin se lance quelques mois plus tard dans la course pour succéder à Pauline Marois à la tête du PQ.