Robertine Barry (1863-) Journaliste, militante

Elle commence son action en 1891 avec une série d'articles qu'elle publie dans le journal «La Patrie». Ces articles, qui portent sur l'éducation, soulèvent la polémique. De 1891 à 1900, elle écrit hebdomadairement sa «Chronique du Lundi», qu'elle rassemble, en 1900, pour en faire un recueil. Elle est l'instigatrice au Québec des courriers du coeur avec ses «Réponses aux lecteurs» qui paraissent dans la page féminine du journal le «Coin de Fanchette». Sa carrière se termine par une série de lettres qu'elle rédige alors qu'elle assiste à l'Exposition universelles de Paris, en 1900, et qu'elle fait paraître dans «La Patrie». Parallèlement à sa carrière de journaliste, cette femme se démarque également par son militantisme lors de conférences qu'elle donne dans divers endroits. Ses revendications sont principalement de meilleures conditions de vie pour les femmes, les enfants et les vieillards. Dans les dernières années de sa vie, elle reçoit d'ailleurs un certain nombre de reconnaissances, dont le titre d'officier d'académie accordé par le gouvernement français. Elle occupe aussi le poste d'inspectrice du travail féminin dans les établissements industriels, mais meurt peu de temps après.