Ginette Reno (1946-) Chanteuse

Native de Montréal, elle est à peine âgée de 14 ans lorsqu'elle s'inscrit au concours amateur «Les Découvertes de Jean Simon» au Café de l'est. En remportant le premier prix, elle débute sa carrière de chanteuse dans le réseau des cabarets de Montréal. En 1964, elle reçoit le titre de Découverte féminine de l'année au Gala des artistes. Par la suite, elle enfile les succès, tant au Québec qu'en Angleterre, aux États-Unis ou en France. À travers les différents galas de la chansons, elle reçoit plusieurs prix dont celui de la meilleure chanteuse canadienne de l'année (1969-1971-1972). En 1980, au gala de l'Association du disque et de l'industrie du spectacle québécois (ADISQ), elle reçoit trois trophées Félix dans les catégories interprète de l'année, album populaire de l'année et album le plus vendu de l'année avec 350 000 copies de «Je ne suis qu'une chanson». Reçue Officier de l'Ordre du Canada en 1981, elle est nommée, la même année, la Femme la plus populaire de l'année au Salon de la femme. Elle se produit sur les plus grandes scènes du Québec, dont la Place des Arts, à plus de dix reprises. Chaque fois, elle donne près de 30 représentations. Cette chanteuse de renom a marqué le Québec en interprétant la chanson de Jean-Pierre Ferland «Un peu plus loin» devant 250 000 personnes réunies sur le Mont-Royal pour célébrer la fête nationale des Québécois en 1975. Sa production de disques est phénoménale, et le succès commercial qu'ils obtiennent, tout autant. Le début des années 90 marque son entrée dans le monde du cinéma avec le film de Jean-Claude Lauzon «Léolo». Elle tient aussi le rôle principal dans les deux films réalisés par Denise Filiatrault «C'ta ton tour, Laura Cadieux», adaptés de la pièce de Michel Tremblay. Parmi les chansons qu'elle a popularisées, soulignons «La dernière valse», «Des croissants de soleil», «T'es mon amour, t'es ma maîtresse», qu'elle interprète avec Jean-Pierre Ferland, «À ma manière», «J'ai besoin d'un ami», «Je ne suis qu'une chanson», «De plus en plus fragile» et «L'essentiel».