Léa Roback (1903-) Syndicaliste

Née à Montréal d'une famille d'immigrants juifs polonais, elle passe son enfance à Beauport, au magasin général que possèdent ses parents. Alors qu'elle est dans la vingtaine, elle habite à New York, en France et en Allemagne où elle étudie la littérature, l'histoire et l'art. En 1932, elle retourne à Montréal pour débuter une longue carrière de militantisme au sein du Parti communiste. Peu de temps après, elle se joint à Thérèse Casgrain dans la lutte pour l'obtention du droit de vote des femmes au Québec. Son association avec le mouvement ouvrier débute en 1936 alors qu'elle est embauchée par l'Union internationale des ouvriers du vêtement pour dames. Activiste syndicale inlassable, elle se porte également, tout au long de sa vie, à la défense de la paix et de la justice sociale. En 1991, sa vie fait l'objet d'un documentaire intitulé «Des Lumières dans la grande Noirceur». Membre honoraire de l'Institut canadien de recherche sur les femmes (1985), une fondation qui porte son nom fait la promotion de «l'éducation comme moyen de réalisation et d'émancipation personnelle et collective, ainsi que pour promouvoir l'accès à l'éducation pour tous et en particulier pour les femmes».