François Charron (1952-) Poète, peintre

Originaire de Longueuil, il obtient en 1979 une maîtrise en recherches culturelles à l'Université du Québec à Montréal. Professeur au Cégep Montmorency de Laval de 1973 à 1977, il quitte son poste pour se concentrer à la peinture et à la littérature. Qualifié de poète de combat, sa peinture et sa poésie dénotent un certain formalisme comme dans les recueils «Enthousiasme» (1976) et «Blessures» (1978). À partir de 1981, sa poésie est davantage marquée par un questionnement métaphysique qui est perceptible dans ses recueils «Mystère» (1981), «Toute parole m'éblouira» (1982), «La vie n'a pas de sens» (1985), «Le Fait de vivre et d'avoir vécu» (1986), «La beauté pourrit sans douleur» (1989), «La beauté des visages ne pèse pas sur la terre» (1990), «L'Intraduisible Amour» (1991) et «Pour les amants» (1992). Il reçoit le prix Émile-Nelligan, en 1979, pour son recueil «Blessures», et le Grand Prix de poésie du «Journal de Montréal» pour «L'Intraduisible amour» en 1992. <br><br> Extrait de «Les amoureuses de leurs enfants ...» : <br> «Les amoureuses de leurs enfants n'ont pas de visage<br> Elles ont tous les visages<br> Elles ont tout le visage de la légende lorsque vous tournez la page<br> Pour proclamer les vérités immuables, les paroles de salut»